Le tour de la Bessanèse
4 août 2025Montée au refuge du Pavé
3 septembre 2025Montée au refuge de l’Oulle et descente par la croix du Leat
Partis de Grenoble à 7 h, nous garons la voiture au parking de la Bourgeat Noire à 8 h 15. L’air est vif, seulement 9°C : iI fait d’autant plus frisquet que la montée vers le refuge de l’Oule se fait sur un versant nord, baigné d’ombre. Autant dire qu’on ne s’attarde pas : chacun s’équipe sans traîner et la randonnée commence dans le calme matinal.
Nous progressons dans la fraîcheur du vallon du Gleyzin, enveloppés par la forêt. Au détour du sentier, la pente se redresse brusquement : sur notre droite, un torrent bondit en cascade exubérante le long de la falaise. Le sentier, escarpé, nous entraîne sur un petit plateau ; ce n’est qu’une courte pause avant une deuxième grimpette.
Un pont de bois flambant neuf franchit le torrent. Ici, des réservoirs et des filets de protection, accompagnés d’une affichette sur les patous, témoignent de la présence des troupeaux. Nous laissons à main droite le chemin vers le lac Léat et attaquons les derniers 100 m de dénivelé séparant du refuge.
Le refuge de l’Oule, aussi appelé refuge Antoine Cros, est posé au bord de l’escarpement, et dominé par un cirque rocailleux qui s’étire en paliers successifs jusqu’aux cols du Moretan, du Gleysin, de Clarant et de Comberousse, 600 m plus haut. Il est en excellent état et peut accueillir une trentaine de marcheurs.
À notre arrivée, l’endroit est désert, seule la gardienne veille. Nous savourons un petit rafraîchissement sur la terrasse avant de redescendre au pont de bois pour rejoindre le sentier de la Croix du Léat et du lac du même nom. La descente s’avère facile, mais la remontée de l’autre côté est rude : droit dans la pente, sur un sentier peu tracé, encombré de rochers. Vers 13 h, nous atteignons la Croix et prenons le déjeuner sur une avancée rocheuse dominant le lac.
Après ce festin, nous retrouvons le lac et visitons le chalet du Léat, rénové par l’association Tous à poêle, évoquée dans notre compte rendu de l’an dernier. La suite de la descente serpente dans la forêt des Lanches, où une belle surprise nous attend : quelques chanterelles viennent enrichir nos sacs. Nous arrivons au chalet du Bout, lui aussi géré par l’association.
La fin du parcours est malheureusement ravagée par les engins forestiers, et c’est vers 15 h 30 que nous retrouvons les voitures. Surprise à Allevard, pourtant ville thermale et touristique : aucun bistrot ouvert en ce dimanche d’août !
Bilan : 1 000 m de dénivelé positif et 15 km. Une journée partagée dans la bonne humeur par Anne, Danièle, Tina et José.
JPP
Lien pour les photos : https://photos.app.goo.gl/BMsiBoDN1ge997WU8