Dés 9h 15 le groupe de 9 s’élance sur le sentier humide et rocailleux au départ du Col du Chat. La montée s’effectue tranquillement à l’ombre (!) de la forêt qui nous accompagnera tout le long. Je ne me souvenais pas que la pente était aussi raide.
Vers 1200m au passage des câbles nous hésitons à sortir la corde mais les filles foncent devant et passent allègrement tous les obstacles. Parvenu au « Pas- Denise Buenerd » je suis surpris de constater que celui ci a été réaménagé, remonté de 2 m avec des petites marches en fer, sans doute une intervention musclée de notre Président au prés de la FFME. Le passage reste néanmoins délicat et sans droit à l’erreur et le commissaire est soulagé de voir que tout se passe bien. Des panneaux nous signalent alors que nous sommes dans une zone réservée aux montagnards avertis mais la suite des 4 échelles et la grimpette sommitale ne sont qu’une formalité.
Au sommet le spectacle sur le lac du Bourget est superbe mais l’emplacement restreint et nous redescendons rapidement pour chercher un coin pour casse croûter. Nane nous trouve un emplacement dans une pente avec un rayon de soleil. La pente est si raide que Jean Louis entame une folle course derrière son melon qu’il a laissé échapper et qu’il ne rattrapera jamais. Averti de cette mésaventure j’encorde solidement la bouteille de Crozes Hermitage, faut pas déconner.
Puis c ‘est la descente toujours raide et glissante, un grand bruit et on s’aperçoit que Françoise B à dévalé 4- 5 mètres sur des rochers, elle a paumé ses lunettes mais pas le sourire ni son flegme; Agnès appelle alors Alain car elle s’est coincée le pied sous un rocher et n’arrive plus à le retirer…Sur la fin du parcours Nane tentera aussi de se faire remarquer mais sa chute est tellement maîtrisée qu’on sent bien qu’elle a été préparée.
Beaucoup de monde en route et au parking car cette course est très fréquentée et il y a en plus une via ferrata. Nous partons vite sur les bords du lac au Viviers où la foule est encore plus importante pour prendre le pot du départ dans un bar superbe au bord de l’eau. Il fait bon, enfin il fait chaud, l’été est arrivé.
Merci à Agnès, Françoise, Nane, Nicole, Patricia, Alain, Daniel, Jean Louis de m’avoir accompagné sur les terres de mon adolescence.