Pas facile d’attirer les Alpesclubien(ne)s l’été, et parfois, jusqu’à presque l’horaire limite d’inscription, on croit devoir annuler cette pourtant très belle rando ! Heureusement quelques fidèles, soutiennent le moral qui de Bretagne, qui de Provence, qui de passage chez elle…des petits signes bien appréciables, merci, merci les copines !
Finalement nous étions 4 à nous donner rdv à la Brasserie Matheysine, à Nantes en Rattier, histoire de ne pas chercher un bistrot ouvert au retour, et ce fût une bonne idée !
La météo plutôt belle les jours précédents, se met à faire la tête mais la pluie a eu la bonne idée de tomber très tôt ce matin-là. En route vers le hameau du Mollard nous en concluons que nous aurons moins chaud et en marcheurs optimistes que le soleil finira bien par arriver.
Pas très utile, compte tenu de l’excellent balisage de la rando, de sortir la trace GPS ou la carte et c’est en continuant les discussions que nous démarrons en traversant le pont sur la Roizonne, le hameau du Mollard avec une ou 2 maisons « dans leur jus » années 60, malgré un tracteur flambant neuf !
Un peu plus haut, pour éviter de traverser à gué le torrent Michel propose de monter par la droite et de ne pas passer dans le hameau du Rif Bruyant maintenant, ce qui fut fait mais la montée est raide, heureusement l’ambiance est encore fraiche.
Nous cheminons avec énergie jusqu’à la cabane forestière où une pause réconfortante s’impose. Là 2 options s’offrent à nous, chemin de droite ou de celui de gauche ? Nous décidons de repartir par la gauche sous la Grande Montagne alors qu’un randonneur seul part à droite.
Arrivés en vue du déversoir, après la partie aérienne du sentier, nous voyons vite que nous n’aurons aucun problème à franchir le torrent tellement il a peu d’eau. Et belle surprise, de nombreux framboisiers longent le sentier, discussions finies, chacun pour soi, nous nous précipitons sur ces beaux fruits bien mûrs ! Et c’est en ordre très dispersé que nous arrivons au lac à l’heure du déjeuner que nous allons prendre sur un gros rocher de la rive opposée. Très peu d’eau dans le lac mais une foison de ciboulette sauvage en fleurs tout autour.
Nous mangeons et siestons sous en ciel parfaitement bleu, il fait même bien chaud au-dessus de la mer de nuages. Nous apercevons quand-même, en face le Piquet de Nantes et le Tabor, et au-dessus de nous le Coiro.
Pour un retour par la droite comme prévu, nous franchissons le collet au-dessus du lac et entamons la descente en picorant encore framboises et myrtilles (peu goûteuses cette année).
Nous faisons une boucle dans la boucle en passant par le hameau de Rif Bruyant, évité à la montée, où les portes du dortoir du gîte étaient grandes ouvertes et nous avons pu constater que l’aménagement y était joli et original.
Un petit vent à sérieusement rafraichi l’atmosphère dans la vallée et c’est avec une veste bien fermée que nous dégustons notre bière en terrasse. Il faisait bien meilleur à 2000 m !
Cette journée bien sympathique a été partagée par Jean-Pierre, Anne, Michel et Marie-Pierre.
Nous avons fait 1031 m pour 13 km.
Marie-Pierre Engilberge